Garnet - Kindan no Sono e-
UV vol 73, Nov 2001


À propos du single [Garnet – Kindan no Sono e-] sorti le 30.11. Grenat est une pierre rouge, n’est pas ?

M : C’est une pierre que j’aime depuis longtemps. Elle est souvent prisé pour une pierre précieuse, alors que si on cherche un peu, depuis l’ancien temps cette pierre est utilisé comme porte-bonheur , ou comme diffuseur de lumière. Parmi les récits bien connus, il y’a l’Arche de Noé. Quand Noé a exposé le grenat, cela a éclairé la pénombre, et la lumière est venue. Cela peut avoir aussi le sens de cristal de sang. Pour Malice Mizer, il y’a l’idée du sang rouge dans [Beast of Blood] qui devient le cristal dans [Garnet] .

Avez-vous déjà vu cette pierre en vrai ?

M : Personnellement, Je ne l’ai jamais vue, ni touchée.
Ko : On peut le voir dans les magasins accessoires, sur les bagues et autres trucs.

Qu’est-qui vous a incité à écrire une chanson avec grenat comme thème ?

M : C’est simplement quelque chose qu’on a en tête depuis [Gardenia]. Avant ça, la pierre m’intéressait, mais je n’avais pas pensé à en faire une chanson. Nous avons lié l’image de la nouvelle chanson – menant au monde prochain – avec [Garnet].

C’est vous qui avez écrit la chanson, Kôzi ?

Ko : Quand j’ai commencé à la composer, je n’avais pas vraiment au debut le thème du grenat en tête. Apres avoir écouté Mana et avoir vu le matériel, j’ai compris que il y avait ce genre de signification profonde. J’ai recommencé à travailler à partir de ça.

On ne trouve pas le mot « pierre » dans les paroles.

Kl : Mais on trouve le mot « fragment » par contre…il y a une impression d’élancement dans la chanson, mais ce n’est pas tout, et ce n’est pas simplement par plaisir. C’est relié au thème de « Qu’est-ce que l’humanité ? » et entre nous, nous voulons exprimer le plaisir extrait du sacrifice de quelque chose. Comme je le chante « Une fois parti, vous ne pouvez plus jamais retourner où vous étiez . »

Cela semble signifier a la fois Eden et « interdit », mais la raison pour laquelle on ne peut pas revenir n’est pas précisée.

Kl : Exact. Même si je l’explique, ça n’apporte rien à la chanson.

C'est-à-dire que vous ne pouvez pas nous donner l’explication ?

Kl : Exact. Même moi je ne peux pas écrire la réponse. J’ai rarement écrit des paroles pour lesquelles il n’y avait pas de fin pour la composition et le développement, mais je pensais qu’ils devaient exprimer une attente de destination quand je les ai écrit. Faites preuve d’imagination.
M : Nous n’avons pas voulu clarifier la question « Qu’est qui vous attend après ? » avant le prochain développement, et alors que je pense que chaque personne a sa propre image du mot « interdit », essayez d’imaginez. L’imagination est importante pour écouter Malice Mizer, vous voyez.

Ah, l’expression en anglais « escaliers blancs » se trouve dans les paroles. Après les avoir monter, ce que on attient, est il beau, ou… ?

M : Nous ne savons pas.

Dans [Gardenia] et [BOB], il y a la notion de davantage de parents par le sang, non ? Est-ce que c’est la même chose dans cette chanson aussi?

Kl : [Gardenia] était une seule shoujo, et BOB était une bande de rue. Dans plusieurs villes la succion de sang se propage. Ce monde est plus grand. En fait, quand j’ai vu les idées pour [Garnet], une des significations de grenat est « l’union des parents par le sang ». En suivant l’écoulement de BOB, le sang qui avait dégouliné est devenu un cristal, et en suite une pierre, et confirment le lien du sang.

Je vois. Et pour la mélodie, j’ai ressenti une forme de nostalgie.

M : Moi aussi. Les chansons de Kôzi ont une ambiance des années 80. Plus que les miennes.
Ko : J’ai pris consciemment une direction opposée à la voie sombre que nous suivions récemment, et voulu montrer une luminescence qui la transperce, mais ce n’est pas tout. J’ai aussi voulu donner une ambiance un peu sentimentale, amusante et en même temps sentimentale d’une certaine façon.

Exceptionnellement, vous jouez de la guitare lol.

Ko : Oui, j’en joue. Au départ, l’arrangement était plus simple, mais il a évolué vers les doubles guitares à la façon typique de Malice Mizer. L’interlude et le reste sont harmonisés aussi.
M C’est l’harmonie et le contrepoint. Pas harmonisé soigneusement et proprement – un peu déplacé et trainant, même si l’approche est classique.
K : Ce n’est pas évident. Ca donne plus de style.
M : Mes compositions ont évidemment un arrangement classique. Celles de Közi sont habilement neutralisées, et c’est bien qu’elles ne soient pas parques comme classiques.

Je ne comprends pas bien. Je pense que c’est une des différences entre les compositions de Mana et Kôzi.

M : Oui. Peut-être vous pouvez entendre la mélodie B aussi. Kôzi et moi jouons des rythmes différents, et de façon métaphorique, c’est comme dans [Tsuioku no Kakera]. Nous le faisons dans en arrière de la chanson.

Vraiment ? Je n’ai pas remarqué.

M : Généralement nous ne le faisons pas, par ailleurs ton oreille est dirigé vers la chanson, donc il est possible que tu ne le remarques pas. Mais je serais heureux que vous écoutiez cette partie aussi.

La qualité acoustique est inhabituellement rugueuse ?

Ko : Bien sûr, quand j’ai composé à l’atelier, j’étais conscient d’une forme de rudesse. Nous avons enregistré [Gensou Rakuen] (coupling song) avec une atmosphère électrique.

Et le son de la basse est aussi rugeux ?

Y : Certainement. J’ai donné à [Gensou Rakuen] un style heavy, et en comparaison, il y a plus de balance dans [Garnet] quand les phrases sont animées, et je joue en prêtant attention à l’ambiance. Finalement, le son n’est pas heavy.

Et le style de chant s’avère comparativement chuchoté ?

Kl : Plutôt, c’est léger. L’ambiance de [Gensou Rakuen] est à l’opposé de [Garnet], et j’ai voulu rendre cet écart intéressant. Personnellement, j’ai d’une certaine façon une image de mélancolie, donc en termes de technique, mon style de chant est peut-être le plus léger.

Tout à l’heure vous avez dit que [Gensou Rakuen] est à l’opposé. La mélodie est certainement complètement différente, mais pourriez-vous expliquer plus concrètement ?

M : L’approche de la composition musicale est à l’exact opposé. Alors même que l’idée de paradis existe dans les deux chansons, le contenu reste différent.

Est-ce à dire que l’endroit indiqué par [Gensou Rakuen] est différent du jardin interdit?

Kl : Complètement différent. Et à propos du style de chant, vous ne sentez pas qu’il est plus impalpable dans [Gensou Rakuen] ?

Oui, certainement.

Kl : Le thème cette fois est [le chuchotement de mort].Après avoir chanté cette chanson au Budoukan l’année dernière, j’ai réfléchi sur le contenu, et décidé de la chanter d’une façon plus sensationnelle.
M : Plus sévère que dramatique, le point principal de la chanson est l’agression. BOB aussi était agressive, mais il y a du clavecin partout, et donc de la beauté aussi. La chanson est agressive d’une manière accablante.

 

J’espère que cette traduction exprime bien les mots originaux des artistes.
C’est ma première traduction du japonais/anglais à français, corrigée grammaticalement par mon prof français (mais elle n’a pas pu vérifier le sens).
Merci beaucoup Fabienne !

 


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